М. А. Лопухиной (2 сентября 1832 г. Из Петербурга в Москву)

Белеет парус одинокой
В тумане моря голубом. –
Что ищет он в стране далекой?
Что кинул он в краю родном?

* * *
Играют волны, ветер свищет,
И мачта гнется и скрыпит;
Увы! – он счастия не ищет,
И не от счастия бежит! –

* * *
Струя под ним светлей лазури,
Над ним луч солнца золотой: –
А он, мятежный, просит бури,
Как будто в бурях есть покой!
………………

– Adieu donc, adieu – je ne me porte pas bien: un songe heureux, un songe divin m’a gâté la journée… je ne puis ni parler, ni lire, ni écrire – chose étrange que les songes! Une doublure de la vie, qui souvent est plus agréable que la réalité… car je ne partage pas du tout l’avis de ceux qui disent que la vie n’est qu’un songe; je sens bien fortement sa réalité, son vide engageant! – je ne pourrai jamais m’en détacher assez pour la mépriser de bon cœur; car ma vie – c’est moi, moi, qui vous parle, – et qui dans un moment peut devenir rien, un nom, c’est à dire encore rien. – Dieu sait, si après la vie, le moi existera! C’est terrible, quand on pense qu’il peut arriver un jour, où je ne pourrai pas dire: moi! – à cette idée l’univers n’est qu’un morceau de boue. –
Adieu; n’oubliez pas de me rappeler au souvenir de votre frère et de vos sœurs – car je ne suppose pas ma cousine de retour. –
– Dites moi, chère miss Mary, si monsieur mon cousin Evreïnoff vous a rendu mes lettres; et comment vous le trouvez, car dans ce cas je vous choisis pour mon thermomètre.
– Adieu.
Votre dévoué Lerma.
P. S. J’aurais bien voulu vous faire une petite question – mais elle se refuse de sortir de ma plume. – Si vous me dévinez – bien, je serai content; – si non – alors, cela veut dire que si même je vous avais dit la question, vous n’y auriez pas su répondre.
C’est le genre de question dont peut-être vous ne vous doutez pas! –

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Михаил Лермонтов
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