А. И. Философову (Октябрь 1838 г. Царское Село)
Cher ocle, je prends la liberté de vous supplier d’intercéder pour moi dans une affaire que vous seul pouvez arranger, et je suis sûr que vous ne me refuserez pas votre protection. Grand’maman est dangereusement malade, tellement qu’elle n’a pas pu même me l’écrire, le domestique est venu me chercher croyant que j’étais déjà liberé. J’ai demandé au commandant quelques heures seulement pour aller la voir, j’ai écrit au général mais comme cela dépend du Monseigneur, il n’ont rien pu faire.
Ayez pitié de Grand’maman, si ce n’est de moi, et obtenez un jour pour moi car le temps presse…
Je n’ai pas besoin de vous parler de ma reconnaissance et de mon chagrin, car votre cœur me comprendra complètement
Je suis votre tout dévoué
M. Lermontoff.